Marlene Engelhorn, une étudiante et militante austro-allemande, n’avait que 29 ans lorsqu’elle est devenue l’héritière d’une entreprise chimique milliardaire.
Cependant, elle a rapidement déclaré que cet héritage allait à l’encontre de ses principes d’égalité sociale.
Elle a affirmé que l’acceptation de cette fortune ne lui apporterait pas de bonheur, car pour elle, la question n’était pas de volonté personnelle, mais de justice sociale.
L’histoire de Marlene, qui a eu la chance de recevoir une fortune colossale presque par hasard, a rapidement fait le tour du monde.
Étudiante en langue et littérature à l’université de Vienne, en Autriche, elle est déjà connue pour être la descendante des fondateurs de la célèbre entreprise chimique BASF.
Mais, à la surprise générale, Marlene refuse d’accepter près de 90 pour cent de cet héritage, estimé à quelques milliards de dollars.
Marlene est une ardente défenseure de l’augmentation des impôts des très riches comme elle. C’est dans cet esprit qu’elle a renoncé à 4 milliards de dollars.
Plutôt que de garder son immense fortune, la jeune héritière, descendante de Friedrich Engelhorn, fondateur de BASF, a décidé de fonder un groupe citoyen pour déterminer comment distribuer une partie de cet héritage.
La jeune femme de 31 ans, a envoyé une lettre à 10 000 Autrichiens sélectionnés au hasard, les invitant à remplir un questionnaire.
Parmi ceux qui ont répondu, elle choisira 50 personnes représentatives de la société autrichienne pour l’aider à décider comment distribuer l’argent.
Marlene souligne que beaucoup de gens travaillent dur et paient chaque euro d’impôts. Selon elle, lorsque la politique échoue, les citoyens doivent agir.