En Australie, des cerfs sauvages qui menaçaient l’habitat des tortues marines sur une île proche de la Grande Barrière de corail ont été éliminés.
Grâce à cela, la plus grande colonie de tortues à dos plat du pays a retrouvé un environnement sûr pour se reproduire.
C’est un nouvel exemple de succès dans la restauration d’écosystèmes insulaires en Australie.
Les défenseurs de l’environnement travaillent pour ramener ces lieux à leur état d’avant l’arrivée des Européens.
En introduisant des chèvres, des cerfs, des rats et d’autres animaux européens, les colons ont gravement perturbé les écosystèmes fragiles de quelques îles.
L’île Wild Duck, située au large de la côte du Queensland, a vu les cerfs Rusa introduits illégalement en 2003 pour la chasse.
Sans prédateurs naturels, ces cerfs se sont rapidement multipliés, menaçant l’équilibre écologique.
Les cerfs se trouvaient souvent dans les dunes, juste au moment où les tortues arrivaient pour pondre leurs œufs.
Le bruit ou les mouvements des cerfs perturbaient les tortues, les forçant à retourner à la mer sans pondre.
En 2018, on a aussi découvert que les cerfs piétinaient les nids, mettant en danger la survie des tortues.
Les écologistes, conscients de la situation critique, ont utilisé des caméras thermiques et des dispositifs de surveillance pour suivre la population de cerfs.
En 2023, plus de 270 cerfs avaient été éliminés de l’île, et aucune trace de cerf n’a été trouvée cette année.