Le baobab est devenu plus populaire lorsque l’arbre a été mentionné dans le livre « Le Petit Prince » d’Antoine de Saint-Exupéry.
Le baobab est considéré comme sacré chez plusieurs peuples africains et utilisé comme source d’inspiration pour les légendes, la poésie et les rites. Il est l’emblème national du Sénégal.
En Afrique, les baobabs nourrissent certaines communautés. Son fruit est riche en nutriments et vitamines. Les baobabs font désormais partie de la flore du Brésil.
Ces arbres centenaires produisent un fruit appelé « fruit à pain », largement utilisé pour fabriquer des huiles destinées aux traitements esthétiques ainsi que des médicaments contre le diabète.
La nouvelle étude sur le baobab a été menée en collaboration avec des chercheurs du jardin botanique de Wuhan en Chine, du jardin botanique royal du Royaume-Uni, de l’université d’Antananarivo à Madagascar et de l’université Queen Mary de Londres.
Selon les scientifiques, depuis 50 ans, il existe un risque d’extinction pour ces arbres. Et cette menace vient notamment du changement climatique qui touche les régions où se trouvent les plus fortes concentrations de baobabs : ce sont Madagascar et l’Australie.
Les baobabs sont impressionnants avec leurs troncs gonflés et couronnes trapues. Et ce qui est fantastique, ces arbres vivent plus de mille ans.
L’arbre, appelé « mère de la forêt » et « arbre de vie », est largement utilisé par les humains et les animaux, ce qui contribue à l’écosystème.
Selon Wan Jun-Nan, l’un des auteurs de l’étude et scientifique d’un jardin botanique en Chine, il n’existe pas de suffisamment de fossiles pour les analyser.
Quand même, l’équipe internationale de scientifiques a réussi à suivre pour la première fois le flux génétique entre les espèces des huit types de baobab pour retracer leurs origines.
Ils ont découvert que ces arbres géants viennent de Madagascar, en Afrique. Et il s’est avéré que l’apparition des baobabs à Madagascar s’est produite il y a plus de 20 millions d’années.